mercredi 30 juillet 2008

doux meurtre

Ton cou fragile
Entre les mains agiles
De l’assassin capricieux

Des doigts comme des épines
Entrent dans ta peau fine
D’oiseau malheureux

Ton souffle est coupé
Ta voix est soufflée
Ton regard est poreux

Tes yeux s’emplissent de buée
Mais tu vas pleurer
De ne pas lui avoir dit adieu

Tu trembles d’effroi
Et il commence à faire froid
Tu fais un vœu

Puis tu tombe
Tu resteras dans la tombe
Mais l’assassin est-il heureux

dimanche 6 juillet 2008

La musique du vent

Comme une chanson
Ce sont des paroles perdues
Des sentiments égarés
Une envie qui dure
Mais quand le vent s’arrête
Ton souffle se perd
Il se coupe ce stop
Tu le retiens
Tu ne veux pas que ça finisse
Mais tu comprends
Et quand ça recommence
Tu continus à boire cette belle chanson
Tu continus à croire en ces émotions
Tu écoutes la mélodie des feuilles
Et tu embrasses ce coup de vent
Merveilleuse sensation Ephémère